Beaucoup de réunionnais ont chez eux des tortues Radiata, d’autres possèdent comme NAC (nouveaux animaux de compagnie) des iguanes verts ou même des serpents. Ces reptiles sont régulièrement nourris, lavés et manipulés par leurs propriétaires. Il convient de connaître les maladies qui peuvent être transmissibles et les précautions à prendre en cas de cohabitation entre un reptile et la famille.
Outre les phobies, les morsures et les piqûres, les reptiles sont principalement porteurs d’une bactérie qu’on appelle la salmonelle. C’est la maladie la plus couramment transmise des reptiles à l’homme.
La transmission se fait par la bouche, la plupart des personnes infectées par la salmonelle développent de la diarrhée, de la fièvre et des crampes abdominales dans un délai de 12 à 48 heures après l’infection. La maladie appelée aussi fièvre typhoïde, dure en général de 4 à 7 jours, et la plupart des personnes récupèrent sans traitement. Pourtant, chez certaines personnes, la diarrhée peut être sévère au point d’imposer l’hospitalisation. Hélas, les personnes âgées, les jeunes enfants et les femmes enceintes ont plus de risques de contracter cette maladie.
Comment limiter la transmission due aux reptiles ?
- Se laver les mains à l’eau et au savon après avoir nettoyé le terrarium et manipulé les reptiles.
- Désinfecter le terrarium entièrement en utilisant de l’eau de javel.
- N’utiliser que des ustensiles et des outils destinés au terrarium et non de la vaisselle de cuisine.
- Utiliser des accessoires d’aménagement faciles à nettoyer.
- Ne jamais embrasser un reptile.
- Ne pas confier un reptile à un jeune enfant.
- Ne pas manger ou boire en faisant l’entretien du terrarium.
- Désinfecter toute égratignure ou plaie occasionnée par un animal.
L’hygiène autour des soins apportés aux reptiles permet de limiter au maximum la transmission des salmonelles à l’homme. Vous pourrez ainsi profiter de votre animal sans soucis !
A savoir : si vous ne voulez plus de votre reptile, contactez votre vétérinaire, il saura vous diriger vers des personnes compétentes pour le récupérer (association, particulier capacitaire agréé…). Ne les abandonnez pas dans la nature, la Réunion possède un écosystème unique, qu’il faut protéger des espèces non endémiques.