Le chat est la troisième cause d’allergie après les acariens et les graminées. La première étape est de consulter un allergologue qui pourra identifier par des tests simples les causes possibles de votre allergie. Si le diagnostic montre que vous êtes diagnostiqué allergique au chat, faut-il pour autant vivre sans votre matou adoré ? Heureusement des solutions demeurent pour cohabiter avec les ronrons.
D’où vient cette allergie ?
Avant de mettre votre chat dehors, des mesures simples existent. Et pour beaucoup d’entre nous, vivre sans notre compagnon n’est pas envisageable ! Les médecins ne proposent pas systématiquement de vous séparer de votre chat. En effet, même si les allergènes persistent parfois jusqu’à 6 mois dans la maison, il y a aussi souvent assez de traces de poils de chat dans les espaces publics et les espaces verts pour déclencher une crise.
L’allergène du chat est une minuscule protéine Feld1 qui est sécrétée par sa peau au niveau des glandes sébacées et péri-anales. Cet allergène va se retrouver lors du léchage sur sa peau et ses poils. Il va être disséminé dans toute la maison étant toujours « collé » aux poils morts qui tombent de votre chat.
Quelques mesures pour limiter les allergies.
Le but de ces mesures va être de diminuer la présence de l’allergène et donc des poils :
- Il est recommandé de laver votre chat chaque semaine. Avec un shampoing doux adapté à sa peau et de l’eau tiède, votre matou peut être très coopératif surtout si vous l’avez habitué dès le plus jeune âge.
- Entre deux bains, brossez-le et passez un gant humide sur son pelage. Vous trouverez sur le marché des brosses adaptées et qui enlèvent bien le poil mort et le sous poil.
- Pour limiter l’allergène dans l’environnement, munissez-vous d’un aspirateur plutôt que d’un balai et changez le filtre régulièrement. Par ailleurs, éliminez les textiles à poils longs et les tapis sur lesquels les poils s’accumulent.
- Pensez à le stériliser. En effet, les mâles et les femelles stérilisés semblent moins allergisants dans plusieurs études sur le sujet.
- Enfin, évitez de faire dormir le chat dans la même pièce que vous.
A savoir : des études ont montré que les enfants élevés dès leur plus tendre enfance en présence d’animaux sont moins sujets à l’asthme et aux maladies O.R.L. que les autres.
Choisissez une race adaptée.
Et si vous n’êtes pas encore propriétaire de chat, voici quelques astuces pour mieux le choisir. D’abord sachez qu’aucune race n’est « anti-allergique » mais on peut choisir des chats plus « hypo-allergiques » que d’autres.
La quantité d’allergènes variant beaucoup d’un chat à un autre, y compris dans une même portée, il est conseillé de faire un essai en gardant le chaton une petite semaine chez vous si l’éleveur vous le permet.
Le Sphynx, souvent annoncé comme chat non allergisant, peut quand même porter des allergènes au niveau de la peau. Chat nu par excellence, il est celui qui dissémine le moins de poils dans l’environnement !
Le Korat et les chats porteurs du gène Rex comme le Devon Rex et le Cornish Rex : perdent naturellement moins leurs poils ainsi la présence de l’allergène dans la maison sera plus faible.
Le Javanais, ayant naturellement moins de poils et le Bengal qui se toilette moins que d’autres races seraient eux aussi moins allergisants.
Voici donc plusieurs solutions pour cohabiter avec un chat quand on est allergique. Donc il n’est plus question de mettre le matou dehors ! N’oublions pas non plus que la présence d’un chat est facteur d’apaisement auprès des enfants comme des adultes.