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Posséder une poule, c’est écologique !

Vous ne savez plus où mettre votre composteur ? Vous avez souvent des déchets de table ? Optez pour l’adoption d’une poule ! 

En effet, une poule est capable d’ingérer une dizaine de kilos de déchets par mois et en échange elle vous fournira de bons oeufs pour la consommation. 

C’est le nouveau NAC à la mode. Si vous habitez en zone urbaine ou péri-urbaine vous pouvez posséder votre mini poulailler. La poule est ainsi l’animal qui connaît la plus forte croissance en animalerie-jardinerie. 

Quelle race de poule choisir? 

De façon traditionnelle nous avons toujours eu dans notre cour des poules et des coqs péï mais c’était plutôt pour consommer leur viande. Maintenant, les motivations sont autres. La poule a une vocation à la fois écologique, ornementale et pédagogique. 

Avec cet animal, nous pouvons allier l’utile à l’agréable : la consommation d’oeufs frais est la première des motivations et, en même temps, la poule est là pour décorer le jardin, occuper les enfants et manger les déchets de table. Les critères écologiques et économiques entrent en jeu : la poule dévore en moyenne près de 150 kg de déchets organiques par an. C’est autant de détritus en moins dans les poubelles. 

Il existe plus de 400 races dans le monde, de taille, de plumage et de crêtes différents, dont une cinquantaine de grandes races françaises, de races naines, sans compter les hybrides. 

Si le but est surtout d’avoir des oeufs frais, il vaut mieux acquérir une poule pondeuse, la plus répandue étant la poule rousse (ou poule fermière) : championne de la ponte (250 à 300 oeufs par an), la plus répandue est la souche Isa Brown créée pour l’industrie avicole. 

Il existe aussi la Sussex : blanche et noire, cette pondeuse d’origine anglaise ne craint ni le froid ni l’humidité. Si vous voulez acheter français il faudra prendre la gâtinaise : une poule toute blanche élevée autant pour ses oeufs que pour sa chair. 

Si la beauté reste votre priorité, choisissez les poules naines aux couleurs chatoyantes et parfois au look particulier qui ont beaucoup de succès. Les plus connues sont : la poule-soie : ses plumes ressemblent à des poils, d’où un plumage très soyeux l’empêchant de voler. Noire avec à sa tête des oreillons bleu turquoise et une mini-crête même chez le coq. Aussi, la Hollandaise : on la reconnaît à sa huppe géante en forme de casque qui lui masque la tête et les yeux. Elle est très sociable et docile mais délaisse régulièrement ses oeufs. 

La plus rustique et résistante reste notre poule péï, avec son allure de dinosaure elle pondra une bonne dizaine d’oeufs par mois ! 

S’occuper de sa poule 

La poule est un animal social qui vit en groupe. Seule, elle sera bien triste, donc prenez au moins deux individus. Evitez de prendre deux coqs, ils risquent de se battre ! Il ne faut pas oublier de rappeler qu’un coq n’est pas nécessaire pour avoir des oeufs. 

La poule n’est pas un animal granivore strict mais un omnivore et c’est pour cela qu’elle remplace avantageusement le compost et les pesticides. Outre les céréales comme le maïs, elle a besoin verdure et des protéines animales (vers, insectes, larves…). 

Pour un petit élevage familiale, il est conseillé de donner des céréales (100-150 g de maïs par poule et par jour) et des légumineuses cuites ainsi que des restes de table (riz, grains, épluchures, fruits, salades et même bout de crevettes ou viandes) qu’elles picoreront. Attention, les pommes de terre vertes ou leurs germes sont toxiques. 

Selon leur stade physiologique, vous pouvez aussi compléter avec du « rabato », un aliment spécial croissance pour les jeunes de moins de 60 jours d’âge puis un aliment spécial pondeuses pour les poules adultes. 

N’oubliez pas de rendre l’eau disponible toute la journée. 

Vous voilà convaincus ? N’hésitez plus à acquérir une poule pour le traitement écologique de vos déchets de table !